mardi 2 mars 2010

Tenir bon dans la mer en furie (Napoléon)

"Nous sommes donc réduits à rester en Egypte. C’est bien! Il faut savoir relever la tête au dessus d’une mer en furie : elle finira par se calmer! Peut-être sommes-nous destinés à changer la face des choses en Orient. Il nous faudra mourir ici ou sortir grands comme les anciens."
Napoléon Bonaparte




Aboukir (Bataille navale). Le 14 thermidor an VI (1er août 1798), la flotte française commandée par l’amiral Brueys et composée de treize vaisseaux, fut subitement attaquée en rade d’Aboukir par la flotte anglaise de l’amiral Nelson, et composée de 14 vaisseaux. Les Français se battirent avec acharnement et avec un courage au-dessus de tout éloge, mais l’infériorité du nombre et une fausse manoeuvre de l’amiral Brueys donnèrent aux Anglais l’avantage. Les pertes des deux côtés furent immenses. Du côté des Français le vaisseau l’Orient de 120 canons sauta, le Timoléon de 74 canons brûla, la frégate l’Arthémise fut coulée bas, neuf autres bateaux furent pris, l’amiral Brueys fut tué, ainsi que le capitaine de vaisseau Casabianca, ancien conventionnel. Le perte des Anglais d’après leur propre aveu, fut de 1.000 hommes tués et 1.800 blessés, dont l’amiral Nelson ; plusieurs de leurs vaisseaux furent mis dans l’état le plus pitoyable. Aboukir est un bourg de la basse Egypte à 17 kms N.O. d’Alexandrie, sur la Méditéranée ; il est situé à l’extrémité d’une presqu’île formée par le lac Madieh et la mer, près d’un fort construit sur un rocher qui en est la pointe extrême.
(Extrait du "dictionnaire sur la Révolution et l’Empire," Dr Robinet)


a lire sur wikipedia : Bataille navale d’Aboukir

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