dimanche 22 novembre 2009

La mer, maîtresse magnifique mais impitoyable

O combien de marins, combien de capitaines

Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,

Dans ce morne horizon se sont évanouis!

Combien ont disparu, dure et triste fortune!

Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune.

[...]

O flots que vous savez de lugubres histoires!

Flots profonds redoutés des mères à genoux!

Vous vous les racontez en montant les marées,

Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées

Que vous avez le soir quand vous venez chez nous.



Victor Hugo, Les Rayons et les Ombres (1840), Oceano Nox

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